FRANCEVILLE, 14 octobre 2025 (AGP) – le mouvement d’humeur, a pris de l’ampleur cette nuit de lundi à mardi à Franceville où, des étudiants de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) ont bloqué la voie pour dénoncer les conditions de logement provisoire mises en place par le Centre national des œuvres universitaire (CNOU), a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Avec neuf pavillons saturés et une demande extérieure dépassant l’offre, l’USTM, qui compte six écoles, souffre d’un manque criant d’infrastructures. Face à l’urgence, les pavillons M1 et M2, initialement réservés aux couples, ont été réquisitionnés pour héberger cinq étudiants par pièce. Une solution jugée inacceptable par certaines mutuelles étudiantes, qui dénoncent la promiscuité.
Le recteur, Pr Bill Raphaël Bikanga, reconnaît les difficultés mais insiste sur le caractère temporaire de ces mesures. « Mieux vaut un toit précaire que pas de toit du tout », estime-t-il.

Une vue des dispositions provisoires actuelles.
Construit en 1986 pour une capacité d’accueil de 326 étudiants, le campus accueille aujourd’hui près de 5 000 inscrits pour seulement 800 places. Cette saturation s’est aggravée avec la réduction des départs d’étudiants à l’étranger.
Le recteur appelle à un investissement urgent pour éviter l’asphyxie de l’université.
TLAM/LKM/WM/AGP












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