Enseignement supérieur : les étudiants de l’USTM en grève illimitée appellent à l’intervention du Président Oligui Nguema

FRANCEVILLE, 15 octobre 2025 (AGP) – Les étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), dans la province du Haut-Ogooué, ont annoncé une grève illimitée après plusieurs jours de protestation. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, ils appellent à un dialogue direct afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions d’apprentissage, a-t-on appris.

Depuis plusieurs jours, les étudiants observent un mouvement pacifique pour dénoncer des conditions de vie et d’étude jugées « intenables ». Ce mardi, ils ont adressé une lettre ouverte au chef de l’État, l’exhortant à une réaction « souveraine et décisive ».

Leur mouvement, entamé dans le calme, vise à attirer l’attention des autorités sur plusieurs difficultés : infrastructures dégradées, manque de ressources pédagogiques, précarité alimentaire et déficit d’hébergement. Selon les représentants estudiantins, il ne s’agit pas d’un acte de défiance, mais d’un appel à l’écoute et à la responsabilité.

«Nous ne réclamons pas la lune. Nous demandons simplement à pouvoir étudier dans des conditions dignes », peut-on lire dans la lettre ouverte.

Face à l’absence de réponse officielle, une assemblée générale s’est tenue le 14 octobre. À l’unanimité, les étudiants ont décidé de durcir le mouvement et d’entrer en grève illimitée. Cette décision marque un tournant dans la mobilisation et témoigne de la détermination d’une jeunesse qui refuse la résignation.

La lettre, rédigée dans un ton respectueux, interpelle directement le président de la République. Elle invite ce dernier à incarner son rôle de garant de la jeunesse et de l’avenir national en apportant une réponse claire et concrète aux revendications exprimées.

« La communauté estudiantine de l’USTM place en vous sa dernière espérance », conclut le texte.

Alors que le campus de Franceville entre dans une période d’incertitude, les regards se tournent désormais vers les autorités. Une réponse rapide pourrait contribuer à désamorcer la crise et à restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse universitaire.

TLAM/LKM/FSS/AGP