Politique

Congrès Union Nationale: Le nouveau président pas connu avant 3 mois

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Au terme des trois jours de congrès ordinaire de l’Union Nationale (UN, opposition), les unionistes n’ont pas pu désigner leur nouveau président. La candidature de Paul Marie Gondjout n’ayant pas fait l’unanimité, en raison de sa proximité avec le président sortant. Le nouveau numéro 1 de cette formation politique ne sera pas connu avant les 3 prochains mois.

Toujours pas de successeur à Zacharie Myboto. La grande conférence des unionistes, qui devait se solder ce lundi 7 décembre par l’élection d’un nouveau président du parti, a pris une autre tournure. Pour cause, la contestation autour de la candidature du secrétaire exécutif adjoint dudit parti, Paul Marie Gondjout, par ailleurs gendre de Zacharie Myboto, a donné lieu à un report de l’élection du nouveau directoire de l’UN, qui devrait se tenir d’ici trois mois, comme l’a annoncé le parti.

Selon les informations recueillies auprès des congressistes, le seul candidat en lice pour prétendre à la présidence du parti, n’aurait non seulement pas réussi à rassurer et à unir autour de lui, mais sa proximité avec le président sortant n’aurait pas joué en sa faveur. 

Pour un grand nombre de militants qui admettent toutefois l’importance et l’implication du secrétaire exécutif adjoint dans la bonne marche du parti, le désigner comme leader de l’UN ce serait «envoyer un message contraire aux valeurs de leur formation à leurs adversaires politiques».

De plus, il ressort qu’il y a eu des désaccords concernant le mode de désignation du nouveau chef du parti. Selon les statuts de l’UN, il est prévu que le président soit élu par un vote, ce à condition qu’il puisse recueillir au moins 5% des votes des délégués provinciaux, dans 6 des 9 provinces du pays, dont les cotisations au parti sont à jour.

Toutefois, la jurisprudence prévoit qu’en cas de non tenue d’élection pour quelques raisons valables que ce soit, le consensus autour d’un candidat prévaut. En ultime recours, le vote par acclamation.

Il faut relever que, depuis le début du congrès le 5 décembre écoulé, des tensions étaient déjà palpables du fait des dissensions internes. Ce qui aurait plombé la tenue du scrutin pour le choix d’un nouveau dirigeant de l’UN. Situation qui a été déploré par un bon nombre de militants présents à ce congrès. «Tout ceci ne présage rien de bon pour l’avenir de notre parti. C’est vraiment déplorable que nous n’ayons pas pu trouver un terrain d’entente pour élire notre nouveau chef de file», a déploré un militant.

En plus l’absence très remarquée du vice-président, Casimir Oyé Mba, à l’ouverture du congrès, avait été déplorée par le Secrétaire exécutif du parti, Minault Zima Ebayard, qui avait également exprimé son inquiétude quant au futur. «Je ne suis ni fier ni heureux de constater l’absence du Vice-président Casimir Oye Mba à cette grand-messe qui doit consacrer la sortie ou ouvrir la retraite politique de notre président Zacharie Myboto. Cette absence m’inquiète pour la suite». Même si le lendemain de l’ouverture du congrès, Casimir Oyé Mba est apparu, mais sa présence est passée presqu’inaperçue.

En attendant le vote du futur président dans quelques mois, les affaires courantes de l’UN seront assurées par le bureau national du parti.

DAM

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