Société & Culture

Circulation routière: Retour des embouteillages sur l’axe Pk 5 – PK 12

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Les embouteillages ont refait surface depuis quelques semaines sur le tronçon PK 5 – PK 12, obligeant certains passagers  à marcher sur une bonne distance jusqu'au point d'embarquement et de débarquement au PK 12. Les stationnements abusifs sont l’une de causes de ces bouchons.  

Des longues files d'attente sont de nouveau visibles, surtout en début d'après-midi. Il n'y a que des coups de klaxons qui rythment les débuts de matinée ou de soirée. Pourtant, depuis que la route a été construite en 2×2 voies, les usagers pouvaient profiter de la fluidité de la circulation pour vaquer tranquillement à leurs occupations.

En effet, le problème des embouteillages n'était plus qu'un lointain souvenir pour eux. Il était si préoccupant que l'érection de ce tronçon en 2×2 voies avait suscité des salves d'applaudissements des habitants, remerciant infiniment les autorités pour les avoir extrait une épine du pied. Mais le phénomène semble de retour en soirée comme en matinée avec les mouvements des véhicules qui entrent ou qui sortent de Libreville en passant par ce grand carrefour de la capitale, sur la Nationale 1.

Selon certains observateurs,  ce sont les mauvais stationnements de véhicules auxquels s'ajoutent les vérifications des pièces afférentes à la circulation par la police au niveau du rond-point du PK 12, une banlieue de Libreville, qui seraient à l'origine. 

«On gère ça comme ça! Je crois que c'est dû aux barrières et aux mauvais stationnement de certains véhicules», a estimé Claudia, une riveraine.

C'est un avis partiellement partagé par une  source policière sous couvert d'anonymat, qui  rejette la faute sur les taximen et bien d'autres ‘’clandomens’’. «Ce n'est pas nous, ce sont les taximen qui se garent mal. Regardez là-bas comment un d'entre eux se comporte», a indiqué pour sa part la source. Alors qu'un taximan interrogé accuse lui aussi les policiers et gendarmes avec le nombre élevé des chek-point. «Je pense que l'embouteillage est dû au nombreuses barrières avec les voitures qui se font interpeller. Si on pouvait réduire le nombre des barrières», a soutenu à son tour un taximan. 

«Avec le couvre-feu qui est toujours de rigueur dans le pays comment cela est-il possible?», s’interrogent d’aucuns. Estimant qu’il serait grand temps que les représentants des forces de police qui régulent la circulation fassent preuve de plus de fermeté en sanctionnant les chauffeurs indélicats face au délit d'entrave à la circulation. 

Willy Arnauld NGUIMBI 
 

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