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LIBREVILLE, 13 février 2025 (AGP) – Le Directeur du Centre de recherche et d’études constitutionnelles, administratives, parlementaires, politiques et internationales (CRECRAPI), le Dr Télesphore Ondo, a organisé ce jeudi 13 février à Libreville une conférence-débat sur la thématique «La charte de la Transition du 2 septembre 2023. La Constitution du 26 mars 1991 et la Constitution du 19 décembre 2024 : Quelles solutions de gestion du pluralisme constitutionnel au Gabon ?», a constaté l’Agence Gabonaise de Presse (AGP).
«L’objectif de la conférence-débat était de faire un constat que nous avons, le pluralisme constitutionnel, et voir comment agencer les différents textes qui sont actuellement en application chez nous et là aussi nous voyons aussi l’originalité négative ou positive de la nouvelle Constitution qui justement ne prévoit pas de dispositions dans le sens habituel qui abroge les anciennes constitutions », a déclaré le Dr Telesphore Ondo.
Le professeur de droit public à l’Université Omar Bongo a donc préconisé quelques solutions pour une meilleure gestion des deux textes maintenant et après l’élection du Président de la République. A savoir qu’il y a lieu de procéder à une révision de la Charte parce que plusieurs dispositions se refèrent à la Constitution du 26 mars 1991. Pour lui, si la Charte doit perdurer, ça veut dire que la Charte doit désormais se référer non plus à celle de 1991 mais à celle de 2024.
L’enseignant en droit public à l’Université de Montpellier, Unité de recherche IDEDH, Clyde Mbandinga a, quant à lui, indiqué que le pluralisme constitutionnel n’a pas vocation à créer de l’insécurité s’il est bien agencé.
«Ce que nous préconisons, c’est que déjà à partir du moment où nous arrivons à l’élection du Président de la République, qui marque la fin de la Transition, elle fait disparaître systématiquement la Constitution de 1991. Et là, on a pas besoin d’une disposition qui l’abroge », a indiqué Clyde Mbadinga.
RNA/TYM/FSS/EN/AGP
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