MOUILA, 03 fév. 2025 (AGP)- Dans le cadre d’une mission de suivi des projets en cours et d’inspection des installations électriques dans le RIC du sud, le ministre en charge de l’Energie Séraphin Akure, s’est rendu tout récemment à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud), où il a échangé avec les responsables de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) sur la situation énergétique actuelle, avant de procéder à la visite de différents sites dont la ligne électrique Lébamba-Makongonio et les travaux de réhabilitation du barrage de Bogolo, a appris l’AGP.
Le ministre, Séraphin Akure, a visité les installations électriques ainsi que la station de pompage d’eau de la SEEG à Mouila avant de poursuivre son périple à Lébamba, puis à Mayumba, dans la province de la Nyanga.
Pour le ministre en charge de l’Energie, il faut tout d’abord paré au plus urgent pour régler l’épineux problème de délestage. Nous avons eu des explications claires et nous avons esquissé des réponses et des solutions. Nous allons présenter au chef de l’État un plan d’urgence de sortie de crise et nous pensons qu’avec ce plan d’urgence, nous allons essayer de rattraper le gap en terme d’énergie souhaitée, a-t-il indiqué.
Selon le ministre, au nombre des solutions proposées figure l’interconnexion avec les pays limitrophes. « Nous pensons que lorsqu’il y a un surplus d’énergie ailleurs, nous pouvons acheter cette énergie pour que nous puissions l’utiliser chez nous. Lorsque nous aurons un surplus d’énergie, nous pourrons le proposer à nos voisins, de cette manière, nous allons rentrer dans ce qui se fait dans beaucoup des pays du monde », a-t-il affirmé, tout en rappelant que de gros investissements sont prévus pour répondre au besoin énergétique dans le pays, tels que le barrage de Boué, la mise en place d’un chemin de transport d’électricité.
Le délégué régional de la SEEG, région Centre-sud, Augustin Enzeng, qui a présenté la situation technique en termes de machines disponibles ou indisponibles a rassuré quant à la réhabilitation de ces dernières dans les plus brefs délais. Tout en déplorant la mauvaise qualité du gasoil. « Le gasoil qui arrive aujourdhui a des pollutions. Ce ne sont pas seulement des pannes de machines, il y a des pannes liées à la qualité du gasoil. C’est un autre problème qu’il faut qu’on résolve », a-t-il ajouté.
NTI/CBO/DT/EN
Commentaires