LIBREVILLE, 22 jan 2025 (AGP)- L’atelier régional sur l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants pour la peau contenant du mercure, ouvert le lundi 20 janvier à Libreville, a pris fin mercredi, en présence du Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima. Ces assises ont débouché sur « L’engagement de Libreville pour l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure en Afrique », a constaté l’AGP.
Dans son discours de déclaration de l’engagement de Libreville, le ministre de l’Environnement et du Climat, Mays Mouissi, a fait savoir que , les ministres africains en charge de la santé et de l’environnement, réunis avec d’autres ministres, des représentants d’organisations internationales, de la société civile, du monde académique et du secteur privé, s’engagent à mobiliser des ressources suffisantes auprès des gouvernements et des partenaires pour intensifier les efforts visant à éliminer les produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure. De plus, ils s’ engagent à renforcer les autorités nationales de réglementation des médicaments et autres produits de santé, y compris les produits cosmétiques éclaircissants, avec des capacités analytiques techniques et logistiques adéquates, etc.
Les participants à cet atelier ont également invité le gouvernement de la République gabonaise à soumettre cet engagement au Conseil des ministres africains en charge de l’environnement (CMAE) et au secrétariat de la Convention de Minamata sur le mercure, en vue de sa présentation à la 6ème Conférence des Parties de la Convention de Minamata, qui se tiendra à Genève, en Suisse, en novembre prochain.
Non sans oublier de solliciter le soutien de l’OMS, du PNUD, du FEM, de la BRI, du partenariat mondial sur le mercure et du secrétariat de la Convention de Minamata sur le mercure pour, soutenir les initiatives des pays dans ce domaine, appuyer les travaux du partenariat mondial sur le mercure, développer et diffuser des outils de sensibilisation aux dangers de l’éclaircissement de la peau, et partager l’expertise acquise au Gabon, en Jamaïque et au Sri Lanka avec d’autres pays.
Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, qui a clôturé l’événement, a souligné, « il s’agit d’un réel problème de santé publique qui touche des personnes des deux sexes ».
JM/DT/EN
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