BATOUALA, 08 décembre 2024 (AGP) – Les populations du district de Batouala, dans la province de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), ont été sensibilisées, le samedi 7 décembre écoulé, par les acteurs du système de protection de l’enfant de la province, dans le cadre de la célébration en différé de la 35e Journée internationale des droits de l’enfant, a constaté l’AGP.
L’objectif de cette rencontre était de rappeler aux parents les différents droits de l’enfant, notamment à l’éducation, à la santé, à la protection sociale, à la sécurité, à l’identité, au logement et à bien d’autres droits fondamentaux. Les acteurs de la protection de l’enfant ont également souligné les devoirs et les obligations des parents à l’égard de leurs enfants.
À cette occasion, le chef de cabinet et représentant du gouverneur de la province, Arsène Mvoughé Émane, a précisé le rôle de l’État dans la mise en œuvre des droits de l’enfant : »Il incombe à l’État de prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres nécessaires pour garantir l’application des droits énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Et de rappeler que « Cette journée est encadrée par la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) le 20 novembre 1989, ratifiée par le Gabon le 9 février 1994, et régie par le Code de l’enfant».
De son côté, Mathurin Nguyema, chef de service provincial de la famille, a souligné que cette Journée réaffirme le droit de l’enfant, qui est d’abord un être humain qui a des droits et des obligations. Il s’est dit satisfait de la forte mobilisation des parents et, surtout, de la bonne réception du message transmis.
Pour sa part, Ulrich Pendi Magnahou, vice-président du tribunal de première instance de Makokou, a insisté sur l’importance de l’identité, notamment le nom auquel s’ajoute celui de son père.
RGB/NMM/ZSO/CBM/FSS/EN
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