LIBREVILLE, 27 novembre 2024 (AGP)- En marge de la réunion préparatoire pour la deuxième réunion ministérielle des autorités chargées de l’application des lois contre la corruption dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), des experts ont discuté des expériences internationales dans la mesure des niveaux de corruption sous ses diverses formes, ainsi que des méthodes les plus utilisées pour effectuer ces mesures, a-t-on appris de l’UNA.
Les échanges ont eu lieu lors d’un atelier intitulé « Initiative mondiale du PNUD pour mesurer les niveaux de corruption », organisé le mardi 26 novembre 2024, dans la capitale qatarienne, Doha.
Le Dr Anga R. Timilsina, conseiller mondial du PNUD en matière de lutte contre la corruption, a présenté les facteurs motivant la mesure de la corruption. Il a expliqué que cette mesure permet de s’attaquer à la corruption, de suivre les progrès dans sa lutte, de traiter les problèmes liés à ce phénomène, de trouver des solutions et d’identifier les domaines nécessitant des réformes politiques.
« La corruption est un phénomène complexe et multidimensionnel avec différents contextes, notamment politiques, économiques, institutionnels et culturels », a-t-il déclaré, tout en relevant que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est actif dans le domaine de la mesure de la corruption, notamment à travers la publication d’un guide utilisateur pour cet objectif en 2008, ainsi que sa contribution au Cadre statistique des Nations Unies pour la mesure de la corruption.
Pour sa part, le Dr Leonardo Borlini, professeur de droit international à l’Université Bocconi en Italie, a donné une présentation sur les initiatives du PNUD visant à mesurer les progrès en matière de conformité technique et d’efficacité des traités internationaux contre la corruption.
CBO/DT/EN
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