MOUILA, 1er Octobre 2024 (AGP) – Lancée la semaine écoulée lors du passage du ministre de l’Education nationale dans la province de la Ngounié (sud du pays), la formation de 300 enseignants bénévoles a débuté, le lundi 30 septembre écoulé, au Centre de Perfectionnement professionnel de Mouila, a-t-on constaté.
Venus de différentes zones géographiques de la province de la Ngounié, les enseignants dits bénévoles du secteur public étaient au rendez-vous, malgré l’enclavement de certaines localités.
« Nous avons commencé avec la question de la sensibilisation qui a deux objectifs, à savoir, le recensement des ayants droits à la formation et le suivi d’une formation qui va être encadrée dans le processus pédagogique que nous appelons un séminaire d’intégration à la formation », a indiqué Pascal Massendé, directeur de l’Enseignement primaire, superviseur du lancement de la formation des enseignants dits bénévoles dans la province de la Ngounié.
Sur une durée de deux ans, ces stagiaires vont être imprégnés de toutes les didactiques relatives à la formation à l’enseignement au primaire.
« Nous avons la formation en alternance. Pendant toutes les vacances, ils viendront suivre les formations théoriques », a-t-il précisé.
Revenant sur la question du tri concernant cette formation, Pascal Massendé a insisté sur le fait que « lorsque des critères sont établis, il faut rentrer dans les critères », au regard des personnes qui cherchent à s’infiltrer afin de bénéficier de cette formation pourtant réservée aux enseignants volontaires qui totalisent au moins trois ans dans l’enseignement public.
« Le checking n’est pas terminé. Après cette semaine, on ira jusque dans les établissements », a-t-il annoncé afin de faire face à la fraude.
Les bénéficiaires de cette formation prévue débouchée sur une intégration administrative, ne cachent pas, quant à eux, leur satisfaction.
« Nous tenons à remercier le président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma pour cette initiative de même que la ministre de l’Education nationale pour le travail qu’elle fait pour nous, sans omettre le bon Dieu qui a permis tout cela. Ce n’était pas facile, j’étais prête à abandonner », a témoigné, Ginette Kengue, enseignante bénévole à Massima depuis 8 ans, village situé dans le département de l’Ogoulou.
NTI/ZSO/FSS/EN
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