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Okondja, 11 septembre 2024 (AGP) – Pamphile Eyouga, natif du département de la Sébé Brikolo dans le Haut-Ogooué, avoue, dans un entretien, les motivations qui ont été les siennes pour avoir organisé récemment des activités pédagogiques au profit des élèves des cantons Mouniandji et Lekori.
Agence Gabonaise de Presse : Vous venez d’organiser une série de cours de remise à niveau dans les cantons Mouniandji et Lekori, ponctuée par une remise des kits scolaires. Sous quel signe placez-vous ces actions?
Pamphile Eyouga : « Je tiens déjà à vous remercier de cette opportunité que vous m’offrez. Pour répondre à votre question que je trouve pertinente, je dirai que nous avons fait un constat, d’ailleurs qui ne date pas d’aujourd’hui, mais depuis nos années primaires, que les activités de vacances s’organisent plus souvent au bénéfice des enfants qui vivent dans les centres urbains. Les enfants vivant en périphérie et dans les villages ne sont généralement pas pris en compte. C’est pour cette raison que nous avons jugé utile de lancer cette activité à leur endroit sur les cantons Mouniandji et Lékori. Les élèves du primaire, des classes de 2ème, 3ème, 4ème et 5ème année étaient notre cible pour cette première édition. Ce choix de niveaux est justifié par le fait que les notions essentielles s’acquièrent à la base.
L’objectif visé par cette initiative était de préparer nos enfants pédagogiquement et matériellement pour cette rentrée académique.
Il faut également souligner que ces activités ont été clôturées par la remise des kits scolaires et les attestations de participation ».
Peut-on croire à un certain moment que ces actions ont des visées politiques ?
«Des visées politiques, permettez-moi d’en rire un peu !!!.Et de répondre définitivement par l’affirmative.
Oui, mais c’est la politique de l’éducation que nous avons pratiquée. Nous l’avons simplement fait pour non seulement soutenir nos enfants, mais également apporter un léger soulagement aux parents au regard des difficultés qu’ils rencontrent à cette période de rentrée scolaire ».
Certaines écoles sont confrontées à des difficultés d’ordre matériel et humain. Manque de table-bancs, du matériel didactique et insuffisance des enseignants. Avez-vous des pistes de solutions à ces problématiques ?
«Pendant notre tournée de sensibilisation, nous avons été interpelés sur ces questions qui ont plutôt un caractère général et national, relevant plus du régalien. Nos petites contributions ne sauraient certainement pas répondre immédiatement à ces sollicitations».
Quels conseils avez-vous prodigué à ces jeunes apprenants ?
«Nous leur avons appris que la rigueur, la discipline et le travail sont les facteurs cardinaux de réussite pour qui veut construire leur bel avenir et qu’il leur revenait de saisir toutes les opportunités les préparant».
Avez-vous entrevue d’autres actions d’ordre social à mener dans cantons ?
«Nous sommes peut-être à la première action de cours de remise à niveau, mais nous restons disposés à d’autres actions sociales, sous la contrainte de nos capacités».
Votre mot de fin ?
«Nous remercions primo, nos ainés, Jean Claver Lendoye et Constant Gnongui qui ont été là, pour le quotient morale et physique de cette activité, en sacrifiant de leur temps et de leur entregent. Secundo, nous remercions notre cadet Wolgued Roméo Okogo, un jeune très dynamique, qui a porté des bouts de mains et avec maestria cette campagne dont il a été en partie, l’initiateur.
Enfin nous ne saurons terminer cet entretien sans profondément remercier les enseignants pour nous avoir accompagné sur le plan pédagogique, les élèves pour avoir massivement participé à cette activité, les parents d’élèves et les chefferies des cantons Mouniandji et Lekori pour l’implication. Et à l’AGP pour son appui ».
Propos recueillis par TLAM/FSS
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