Oyem : la rentrée des classe pas effective à la date indiquée

Oyem, 03 septembre 2024 (AGP) – La rentrée des classe n’était pas effective le lundi 2 septembre écoulé, date du début des classes indiquée par le gouvernement, dans les établissements primaires et secondaires de la ville d’Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem  (Nord), a constaté un journaliste de l’AGP.

Dans les différents établissements visités, si certains personnels d’encadrement étaient bien présents à leurs postes, ceux-ci étaient encore occupés à faire les inscriptions d’élèves.

« Vous le voyez vous-mêmes, les élèves ne sont pas dans les salles de classes, pas plus que les enseignants, j’ai demandé aux rares élèves venus de retourner chez eux, car rien n’est encore prêt. D’ailleurs, les travaux de réfection du lycée ne sont pas encore achevés », explique Sylvestre Essono Messa, le proviseur du lycée privé protestant Marie Nkone de Nfoul.

Selon lui, le retard à l’allumage tiendrait aussi à la brièveté des délais retenus entre la rentrée administrative et le début effectif des classes. Un point de vue largement partagé par d’autres chefs d’établissements, à l’instar du directeur d’une école primaire publique de la place ayant requis l’anonymat.

« Nous sommes un peu surpris par la précipitation avec laquelle les autorités ont fixé la date du démarrage des cours.  Jusqu’à présent, les affectations et les mutations des enseignants et autres chefs d’établissements ne sont pas encore connues. En outre, les parents d’élèves, que nous sommes nous aussi, ne sont pas encore prêts », confie-t-il, soulignant que la fin du mois de septembre est, habituellement, la période au cours de laquelle les parents préparent la rentrée scolaire de leur progéniture.

Au lycée privé laïc, Ondo et fils, le surveillant général, Patrice Ndong Obiang, ne désespère pas, lui, de voir les cours démarrer dans son établissement dès la semaine prochaine.

« Nous continuons les inscriptions, mais je pense que les enseignements commenceront la semaine prochaine à Ondo et fils », assure-t-il, bien que les salles de classes paraissent portes closes et le préau dépourvu du moindre enfant.

Face à lui, dans le bureau quelques parents d’élèves. En définitive, dans le ville d’Oyem, les enfants n’ont pas encore retrouvé le chemin de l’école.

EMM/FSS