LIBREVILLE, 6 juin (AGP)-Le paléontologue américano-sud-africain Lee Berger a annoncé lundi, avoir fait la découverte d’une espèce appelée Homo naledi, apparentée à l’homme, lors d’ une expédition dans le berceau de l’humanité en Afrique du Sud.
Selon Africa news, le scientifique aurait découvert la preuve qu’entre 200.000 et 300.000 ans avant notre ère, une espèce dotée d’un cerveau de la taille de celui d’un chimpanzé, Homo naledi, enterrait ses morts et gravait des symboles sur les parois des tombes.
« Nous allons dire au monde que nous avons découvert une espèce non humaine qui possédait le feu et le contrôlait, qui allait dans des endroits incroyablement difficiles d’accès et qui enterrait ses morts de manière rituelle, encore et encore et encore. Et pendant qu’ils faisaient cela, ils gravaient des symboles sur le mur au-dessus… , a t-il expliqué.
Les pratiques mortuaires et le symbolisme ayant jusque-là été considérés comme l’apanage de l’homme et de ses ancêtres directs dotés de gros cerveaux.
Mais, ce qui semble être considéré comme la théorie de Lee Berger laisse certains explorateurs perplexes. C’est le cas de Stratford, professeur de géoarchéologie à l’université de Witwatersrand, où reposent tous les fossiles d’hominidés du berceau de l’humanité. « Je ne suis pas sûr qu’ils aient pris en compte tous les autres processus potentiels qui ont fait que les os soient rassemblés … », a-t-il estimé.
Par contre, Keneiloe Molopyane, stagiaire de Lee Berger, révèle que « tous ceux qui ont travaillé avec Lee Berger savent qu’il est très enthousiaste et super passionné par le sujet. Et il arrive à un point où il ne peut pas se contenir (…)« . En l’espace de quinze ans, le scientifique a découvert deux nouvelles espèces d’hominidés et cousins éloignés de l’homme.
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