Un séminaire sur la production vivrière organisé à Oyem

Oyem, 20 Avril 2023 (AGP) – L’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (FAO) a organisé, récemment, les travaux du séminaire sur le projet «Appui à l’augmentation de la production vivrière des communautés rurales du Moyen-Ogooué et du Woleu-Ntem à travers la mise à disposition du matériel végétal de qualité», dans la province du Woleu-Ntem (nord).

Dans son propos circonstanciel, le gouverneur du Woleu-Ntem a indiqué que le choix de sa province n’est pas fortuit. Car, cette province possède d’énormes potentialités agronomiques favorables au développement agricoles que sont l’abondance des précipitations atmosphériques et des sols fertiles et vastes, et un marché disponible.

«Malgré ces nombreux atouts, les pratiques agricoles dans le septentrion ne permettent pas, encore, de répondre efficacement aux attentes des producteurs, du fait notamment d’un déficit d’accès aux semences et en matériel végétal de qualité» a relevé Jules Djeki, pour qui les semences de qualité sont un des facteurs de production les plus importants des agro écosystèmes, d’autant qu’ils conditionnent le potentiel de rendement, la précocité, la résistance aux maladies et ravageurs divers et l’adaptation aux conditions climatiques, entre autres.

«Le projet dont nous lançons les travaux aujourd’hui permettra d’apporter des solutions concrètes à ce problème et mettre à la disposition des bénéficiaires du Woleu-Ntem du matériel végétal de qualité», a-t-il ajouté, en notant que le séminaire organisé par la FAO est le cadre idéal pour entamer des réflexions qui aboutiront à la définition d’une stratégie et d’une approche méthodique permettant la production de bonnes semences au profit des bénéficiaires.

«Je rassure le coordonnateur du bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale que je me charge des informations issues de vos informations aux plus hautes autorités et plus particulièrement, au président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba, dont l’ambition est de faire de l’agriculture un secteur de diversification économique et de sécurité alimentaire», a conclu le gouverneur de la province du Woleu-Ntem.

Peu avant son intervention, la chargée de la production et protection des plantes au Bureau sous régional de la FAO, Mme Coulibaly Dagnako Mariatou a, de son côté, également admis que la résorption de la problématique de la semence est la condition essentielle de l’activité agricole.

«La possibilité de l’offre semencière nécessite une demande de l’amélioration et une disponibilité de la matière semencière», a-t-elle déclaré, déplorant l’insuffisance d’investissements dans un secteur agricole occupé à 47% par la gente féminine.

Plusieurs recommandations ont été adoptées au terme du séminaire dont la principale thématique abordée a été «Stratégie et approche méthodologique permettant l’acquisition des semences R1 pour produire les semences R2».

EMM/ANM/FSS