Monde

L’Arabie saoudite va accueillir la 25e session IIFA

0

JEDDAH (una-oci) – Sous les auspices de HRH Prince Khalid al Faisal, conseiller du gardien des deux saintes mosquées et gouverneur de la région de la Mecque al-Mukarramah, la vingt-cinquième session de la conférence de la Fiqh Islamic Academy internationale (Fiqh Academy (25 IIFA) se tiendra du 20 au 23 février 2023, à Djeddah en Arabie saoudite.

La session sera lancée en présence du président de l’IIFA, Son Excellence Sheikh Dr Saleh bin Abdullah bin Humaid, le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, M. Hissein Brahim Taha, et le secrétaire général de l’IIFA, son Excellence le professeur Koutoub Moustapha Sano.

Le secrétaire général de l’IIFA, Koutoub Moustapha Sano, a expliqué que cette session étudiera les problèmes contemporains (Nawazil) sur la base d’un raisonnement jurisprudentiel collectif (Ijtihad), afin de clarifier leurs décisions de charia appropriées.

« Ceci est réalisé, grâce à l’émission de résolutions jurisprudentielles, convenues parmi les érudits reconnus de la Oummée islamique à l’ère actuelle« , a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs exprimé la gratitude de l’Académie au pays hôte, le Royaume d’Arabie saoudite, sous la direction du Gardien des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz, et de SAR le prince héritier et Premier ministre, le prince Muhammad bin Salman, pour les soins permanents de l’Académie et le soutien apporté à cette session par le biais de la Mission permanente saoudienne auprès de l’OCI.

Le Secrétaire général a également exprimé les remerciements et l’appréciation de l’Académie à SAR le Prince Khalid Al Faisal pour son parrainage de cette session.

La session actuelle de l’IIFA examine plusieurs questions vitales aux dimensions sociales et économiques qui nécessitent un traitement jurisprudentiel spécial, notamment « la clarification de la loi de la charia sur l’enseignement obligatoire (religieux et mondain) pour les hommes et les femmes dans l’Islam », « l’impact de la pandémie de Corona sur le Les décisions de la charia sur les cultes, la famille et le crime », « l’impact de la pandémie de Corona sur les décisions juridiques sur les contrats, les transactions et les responsabilités financières », et « la décision sur l’exécution de la prière (Salah) dans une langue autre que l’arabe avec ou sans excuse et le jugement de suivre une prière en écoutant le téléphone portable ou la radio. »

La session aborde également « la clarification des décisions concernant les médias sociaux et ses principes », « la vision de la charia pour faire face au phénomène des personnes de filiation inconnue », « la décision sur l’avortement en raison d’un viol ou d’un changement de sexe dans l’islam » et « le rôle des Mécanismes islamiques de financement social pour soutenir le travail humanitaire, dans les zones de conflits et de catastrophes. »

En plus de ces sujets, la session examinera également d’autres questions d’une grande importance pour de nombreux musulmans à travers le monde islamique.

Environ 200 universitaires des Etats membres de l’OCI ayant une expertise et une spécialisation dans les disciplines de la charia, l’économie, la médecine et la sociologie participent à la session en cours pour discuter de 160 documents de recherche sur les questions et sujets de la session.

L’IIFA est une organisation savante universelle et un organe subsidiaire de l’OCI. Il a été créé à la suite d’une résolution du troisième sommet islamique en janvier 1981, avec un siège à Djeddah, Royaume d’Arabie saoudite.

Les membres de l’IIFA sont d’éminents juristes, universitaires, chercheurs et intellectuels musulmans spécialisés dans les domaines de la connaissance jurisprudentiel, culturel, éducatif, scientifique, économique et social de différentes parties du monde musulman.

L’IIFA est chargée d’élucider les décisions et les dispositions de la charia sur les questions qui préoccupent les musulmans du monde entier, en toute indépendance et sur la base du Saint Coran et de la Noble « Sunnah » du Prophète (PSL). Il étudie également les problèmes de la vie contemporaine, réalisant une conscience authentique et efficace, visant à apporter des solutions issues de l’héritage islamique et ouvertes aux développements de la pensée islamique.

CEM (Source UNA-OCI)

« Il n’ y a aucun cas à virus Marburg, encore moins Ebola hospitalisé à Libreville » (Ministre de la Santé)

Article précédent

La problématique de la vie chère au cœur d’une concertation interministérielle

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Monde