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Election du président du CGE : six partis d’opposition pour l’annulation du processus engagé

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Le siège de la Cour constitutionnelle à Libreville

Libreville, le 08 février 2023 (AGP)-Six partis d’opposition sur les 42 que compte la plateforme dénommée ‘’Alternance 2023’’ ont déposé, le lundi 6 février devant la Cour constitutionnelle à Libreville, une requête en annulation de la composition de la commission ad hoc et du collège spécial en vue l’élection du président du Centre Gabonais des Elections (CGE).

Il s’agit notamment, de l’Union nationale (UN), de Paulette Missambo, du Parti social démocrate (PSD), de Pierre Claver Maganga Moussavou, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre Barro Chambrier, de Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (REAGIR), dirigé par François Ndong Obiang, du Parti du réveil citoyen (PRC), de Thérence Gnembou, et du Parti des agriculteurs du Gabon (PAGA) dont le président est Rodolphe Mouely.

Dans leur requête commune, les six leaders évoquent notamment « l’illégalité de la composition annoncée par le ministre de l’intérieur » et « l’inconstitutionnalité de l’initiative du ministre de l’Intérieur ».

Aussi, sollicitent-ils la Cour constitutionnelle de : « faire suspendre le processus en cours visant l’élection du président du Centre gabonais des élections (CGE), jusqu’à dire le droit,  annuler la composition des représentants de l’opposition à la Commission ad hoc et au collège spécial telle qu’annoncée dans le communiqué du ministère de l’intérieur samedi 4 février 2023, requérir au ministère de l’Intérieur, de se conformer à la liste qui lui a été transmise par l’opposition dans sa correspondance du 2 février 2023. »

En rappel, le ministre d’Etat, en charge de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a procédé dimanche à l’installation des membres de la commission ad hoc et du collège spécial, en vue de l’élection du président du CGE. Cette installation dans les délais, est intervenue à la suite de la position, du camp adverse qui n’arrivait pas à s’accorder sur le choix de leurs  représentants, au sein de la commission ad hoc en charge de recevoir les candidatures à la présidence du CGE et le collège spécial habilité à organiser l’élection du président.

Ce, contrairement aux partis politiques de la majorité qui avaient déjà fournis leurs listes.  Cette situation, ajoutée à l’obligation de respect des délais fixés par la Cour  Constitutionnelle, a amené le ministre d’Etat, Lambert Noël Matha à donner un ultimatum de trois jours à l’opposition, divisée sur la présentation de leurs deux listes communes.

SN/CEM/FSS-AGP

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