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Libreville, le 4 oct (AGP)-Le ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ella a lancé officiellement ce mardi 4 octobre 2022, la campagne de vaccination de masse gratuite des chiens, pour la lutte contre la rage canine, organisée du 4 au 7 octobre prochain, dans le Grand Libreville, a constaté l’AGP.
Cinq sites de vaccination ont été retenus, à savoir : Direction générale de l’élevage (Rio), rond point de Nzeng-Ayong, rond point PK12, rond point Cité des Ailes et ancienne Mairie d’Owendo.
Le lancement officiel de cette campagne de vaccination s’est déroulé à Rio, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville, en présence de plusieurs personnalités.
« Je voudrais d’abord remercier l’ensemble des partenaires du Gabon qui nous ont offert gracieusement 10 mille doses de vaccins. Et je terminerai en demandant à l’ensemble de la population gabonaise, notamment celle qui possède des chiens, de les emmener sur l’ensemble des sites qui ont été retenus pour abriter cette campagne de vaccination », a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ella.
Prenant la parole, la directrice du Programme de lutte contre les maladies infectieuses, Dr Annick Mondjo, a rappelé les données disponibles au niveau du ministère de la Santé concernant la rage chez l’être humain.
« Chez l’être humain, depuis 2018, nous avons enregistré 8 cas de rage qui ont été notifiés par les services de santé. Et l’OMS dit que dans un pays où il y a un cas de rage, il pourrait y avoir 50 à 100 fois plus. C’est la raison pour laquelle il est tout à fait indispensable de vacciner les chiens », a-t-elle affirmé. Avant d’expliquer que « Le virus de la rage est compris dans la salive des chiens et que la rage peut être déclarée en cas de morsure ou de léchage d’une peau lésée ou en état de griffure. Si vous êtes mordu par un chien ou en contact avec la salive d’un chien, il est tout à fait indispensable qu’il ait une vaccination chez l’être humain, mais cette vaccination est encore plus chère que celle d’un chien . »
Pour sa part, le représentant de l’OMS a insisté sur le fait que cette rencontre est d’un grand symbole. « Nous venons de lancer ce que nous appelons l’approche une seule santé. C’est une approche sanitaire qui fait le lien entre la santé animale et la santé environnementale qui est l’intégrité des écosystèmes », a-t-il dit.
Après le site de Rio, le membre du Gouvernement s’est rendu au Centre médical de Nzeng-Ayong, dans le 6è arrondissement de la commune de Libreville, pour visiter les locaux de cette structure sanitaire spécialisée dans la prise en charge des victimes des morsures des chiens. Le médecin chef de cette unité a édifié les visiteurs sur le suivi et le traitement administré aux malades.
WAN/CBO/VEM/FE
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