Oyem : Dégradation continue du réseau routier

Un peu plus d'un an après le passage de la tropicale Amissa Bongo dans la province du Woleu-Ntem (nord), le réseau routier communal d'Oyem, la capitale provinciale, se dégrade continument.

Doit-on établir une relation de cause à effet entre la course cycliste internationale, «la tropicale Amissa Bongo», et l'état de dégradation continue du réseau routier communal de la ville d'Oyem ? Certains Oyemois répondent, volontiers, à cette interrogation par l'affirmative.

Il faut en effet reconnaître que «le colmatage» des crevasses et autres nids de poules des principales artères de la cité, lors de la course cycliste constitue la principale retombée de cet événement, pour la ville d'Oyem.

D'autant que, selon toute vraisemblance, la mairie n'est pas outillée, sur les plans logistique et financier, pour assurer l'entretien des voies publiques communales.

Conséquences : Depuis plusieurs années, il faut attendre le passage de la course cycliste pour voir, un tant soit peu, les routes en bon état.

Le hic, cependant c'est que ces réparations ont tout l'air d'un «saupoudrage», au regard de leur durée de vie qui n’est que de quelques mois seulement, le temps d'un autre passage de la course, un an plus tard.

Or, la pandémie du coronavirus qui sévit à travers le monde a empêché l'organisation de la tropicale Amissa Bongo l'année écoulée. Sur ce registre l'année en cours ne se présente pas sous de meilleurs auspices pour la course cycliste tropicale Amissa Bongo, qui se déroule généralement entre les mois de février et mars de chaque année.

Autant dire que depuis plus d'un an, l'état du réseau routier dans la ville d'Oyem laisse sérieusement à désirer. Aucun quartier où presque n'est épargné par cet état de choses.

Les routes d'Akoakam, Tsougou-Tsougou, Eyenassi, Ngouema, Adzougou sont particulièrement touchées, au grand dam des automobilistes, mais surtout des taximen qui rechignent parfois à s’y rendre. A quant les travaux de réfection des voiries de la ville ? Telle est la question que se posent les Oyemois.

Ernest Mvie Mendame