Après une formation de plusieurs centaines d'agents dans le cadre de son partenariat, signé récemment avec l'Eglise évangélique du Gabon (EGG), la société «Encadrement Plus» a procédé ce mercredi au déploiement desdits agents qui devront, à terme, éradiquer le phénomène grandissant de violences en milieu scolaire au sein des établissements relevant de l'enseignement privé protestant (EPP).
A la suite de la première phase de formation, les agents de la société «Encadrement Plus», devront désormais, au terme d'un mois de stage pratique, en équipe de relais, appuyer les personnels des Lycées évangéliques de Melen, Akebe, Baraka et d'Owendo SNI, dans la lutte contre le phénomène plus que certain, de violences en milieu scolaire.
Les agents chargés de cette mission ont été respectivement déployés et renvoyés à l'exercice de leurs tâches, conjointement par le Directeur de l'enseignement privé protestant, Jean Faustin Mvone et Emmanuel Mve Mba, Directeur général de ladite société.
Le patron de l'enseignement privé protestant n'a pas manqué d'inviter les personnels desdits établissements, ainsi que leurs nouveaux collaborateurs au professionnalisme en travaillant en synergie, dans leur mission face à ce phénomène qui, a-t-il dit, «ne date pas d'aujourd'hui. Il s'agit de poser les jalons de l'Accord entre l'EEG et la société « Encadrement Plus »».
Pour le DG de «Encadrement Plus», Emmanuel Mve Mba, le déploiement de ces agents s'étendra sur l'ensemble du territoire national en vue de donner le maximum de chances à tous les élèves, d'apprendre dans de bonnes conditions.
Au terme de cette descente de terrain, les représentants des deux parties, ont tenu à rappeler et marteler qu'il ne s'agit nullement là d'une milice, mais plutôt des agents civils formés dans le cadre de l'apaisement en milieu scolaire. «C'est un corps d'encadrement qui a reçu des enseignements en matière de secourisme, dans le domaine psychologique», a-t-il fait savoir.
Ajoutant que «Tout ceci dans le but de participer à la lutte contre le chômage et éviter de ternir l'image de l'enseignement. Le projet n'est pas spécifique au Gabon, il est soutenu par l'Union internationale des services publics assimilés», a rappelé Emmanuel Mve Mba, non sans préciser que la présence de ces agents dans ces structures scolaires n'est pas de créer des dysfonctionnements avec le corps pédagogique, mais de renforcer leur mission, à travers cet outil placé à leur disposition.
Soulignons que c'est 40% de femmes qui ont été formées pour donner sa place au genre et 60% d'hommes, soit environ un total de 250 agents pour cette première expérience à Libreville.
Carine Edwige MINDZE
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