D’après le classement 2020 de la Fondation Mo Ibrahim, le Gabon arrive à la 29ème place continentale, mais au 1er rang dans la sous-région Cémac, considérée comme l’un des plus mauvais élèves des regroupements communautaires africains.
Pour l’édition 2020, le Gabon a obtenu, selon la Fondation, une note de 47.7/ 100, en très légère hausse par rapport à 2019 (+1 point).
Dans la sous-région, le Gabon fait mieux respectivement que le Cameroun (37e) ; le Congo (45e); le Tchad (47e); la RCA (50e) et la Guinée Equatoriale (51e).
Selon le rapport, pour la première fois depuis 2010, on note un recul de la performance continentale dans le domaine.
Le classement africain reste dominé par l’Ile Maurice (1er); le Cap-vert (2e) et les Seychelles (3e). Tandis que les bonnets d’âne reviennent à l’Erythrée (52e), le Sud-Soudan (53e) et la Somalie (54e).
Notons que d’après la définition de la Banque mondiale, la bonne gouvernance recouvre aussi bien la capacité du gouvernement à gérer efficacement ses ressources, à mettre en œuvre des politiques pertinentes, que le respect des citoyens et de l’État pour les institutions, ainsi que l’existence d’un contrôle démocratique sur les agents chargés de l’autorité.
Pour établir son classement, la Fondation Mo Ibrahim utilise quatre catégories d’indicateurs d’évaluation : La sécurité; l’État de droit; la participation et droits de l’Homme; le Développement économique durable et développement humain.
FSS (Source Fondation Mo Ibrahim)
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