Le ministre gabonais des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, a eu une séance de travail, le vendredi 13 novembre écoulé à Libreville, avec le Directeur général de l’Agence pour la sécurité ede la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), Mohamed Moussa et le PCA de ladite institution, Jean Lamy.
Après la visite des installations de l’Asecna au Gabon en début de semaine dernière, notamment du site devant abriter le Radar, la Centrale électrique, le siège et le Centre de contrôle Régional (CCR), le tour est revenu aux hôtes du ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi d’échanger pendant près d’une heure d’horloge avec ces «ambassadeurs» de l’Asecna, au terme de leur séjour en terre Gabonaise.
Trois projets importants ont constitué la trame des discussions. Notamment, les investissements dont la mise en fonction du Radar, prévue pour mi-avril prochain, la formation, ainsi que la nécessité pour l’Institution d’arriver, selon le DG, à un équilibre ferme, c’est-à-dire à un système équitable et égalitaire au sein de l’Asecna.
Pour le ministre gabonais des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, cette rencontre avec ses hôtes, répond à la priorité du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de pérenniser les liens de coopération entre le Gabon et l’Asecna. Laquelle coopération se veut, selon le numéro 1 des transports au Gabon, fructueuse et surtout efficace.
Le DG de l’Institution est pour sa part, revenu sur l’objectif de leur visite en terre Gabonaise. Pour lui, il s’agissait de faire l’état des lieux de la coopération entre l’entité dont il a la charge et le Gabon qui, selon lui, a toujours soutenu l’Asecna dans ses moments difficiles. Non sans signifier à propos du Radar, qu’«au terme de l’état des lieux, tout est au point pour son installation. Il sera opérationnel en mi-avril prochain».
Il a par ailleurs déclaré que « sur l’ensemble des projets prévus pour 2018, un seul n’est pas réalisé. La réalisation des investissements est avancée», avant d’aborder le pan formation. «En matière de formation, 36 Gabonais ont été formés pour un montant de trois cent millions de F CFA (300.000.000) donnés, à cet effet, par le pays à l'Ecole Africaine de la Météorologie et de l'Aviation Civile (EAMAC)».
Le PCA, quant à lui, est revenu sur les enjeux de l’Asecna. Notamment, la poursuite des services, l’impact de la covid-19 sur le secteur.
Il a également rappelé les défis de l’Institution dont le Plan de reprise, déjà validé selon lui, les dépenses de fonctionnement et de réaménagement.
Au terme de la rencontre, les deux parties ont exprimé leur satisfécit et fait le vœu que de telles rencontres se multiplient pour le maintien de leur coopération, vieille de plusieurs décennies.
Carine Edwige MINDZE
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