Parcours scolaire, choix d’orientation, réalité des activités proposées aux élèves par l’institution scolaire pour choisir leur formation et leur métier, demeurent encore une boite noire.
Parmi les élèves qui font le choix de l’orientation, deux tiers sont des filles. Ces élèves sont attachés à leurs rêves et placent comme premier critère de choix, leur passion pour un métier ou une discipline, devant la rémunération et l’insertion rapide dans l’emploi.
Le gouvernement est tenu de toiletter le système d’orientation scolaire, professionnelle et universitaire. Objectif, aider l’apprenant à choisir son parcours scolaire et lui assurer un appui pédagogique durable.
Une fois associée aux niveaux scolaires les plus élevés (secondaire et supérieur), la formation professionnelle offre plus de chances d’insertion dans la vie active. Cette tendance à la réduction de l’incidence du chômage parmi les niveaux secondaires et supérieurs par l’interaction entre l’effet des niveaux d’études et de la formation professionnelle fait que plus la scolarisation se prolonge, plus elle est couronnée par une formation professionnelle.
Selon un pédagogue qui a requis l'anonymat, le premier critère de l'orientation est le vœu de l'apprenant parce qu'on ne peut mieux faire que ce que l’on aime. Le deuxième critère, l'offre de l'orientation. Elle correspond aux besoins du bassin économique du développement du Gabon soit sur les métiers actuels ou à venir.
Le troisième critère, c'est la performance de l'étudiant, surtout celui qui vient d'avoir son baccalauréat. «C'est très important, c'est ce qui va donner la mention et va venir s'ajouter à ce critère de performance», a-t-il souligné. Martelant que l'âge est un critère aussi important d'orientation du candidat.
L'enseignant a rappelé que l'orientation doit prendre en compte deux (2) facteurs, à savoir: la disponibilité des formations qui existent au niveau du Gabon et la disponibilité des formations qui existent à l'extérieur.
«En fonction de ces deux éléments qui constituent un point important, on va orienter le bachelier soit au Gabon, soit à l'étranger en tenant compte des critères énumérés pour que celui-ci demain, puisse mobiliser les ressources nécessaires pour rendre l’économie viable ou se mettre à son propre compte en ce qui concerne l'entrepreneuriat», a-t-il conclu.
L’enjeu est de taille pour le gouvernement qui tend à augmenter le nombre des apprenants qui s’orientent vers les filières professionnellisantes par choix et par vocation. Mais, sans un système d’orientation performant, l’impact des efforts déployés sera en deçà des aspirations. Le gouvernement devrait développer l’orientation en milieu scolaire, mais aussi favoriser l’ouverture des établissements à l’environnement économique.
Chancelle Biket Onanga
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